17 mars 2011
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Un maillon que l’on brise est légé comme brise.
Il libère la fleur qui a nom liberté,
Elle vit et éclate en pétale ou en frise,
Sous un soleil de feu, qui rougeoie de fierté.
Les volutes du ciel, le chemin des étoiles,
Sont les cœurs d’infini qui font vibrer les fils
Qui résonnent et se gonflent, comme le vent dans les voiles
Envahissent les ondes, en mille effets subtils.
Comme une chrysalide achève sa croissance ,
Et crève le nid doux, et chaud qui l’enserrait,
S’envole, en espérance en un ciel d’abondance.
Papillon voletant, au cœur libre d’enfance.
Juliette