L’espérance que nous donne le printemps
Sont les prémices de notre propre renaissance,
Un renouveau qui nous apporte un instant
De joie profonde, on ressent sa puissance.
Le Coquelicot est royal dans son écrin
Il étrenne sa robe de satin rouge
Qui ennoblit la verdure de son destin
Apportant une sereine passion qui bouge.
Les Pervenches ont pris leurs quartiers
Sous l’olivier qui leur donne son ombre,
À côté des Fiscaris bleu azur, sur chantier
De Dame nature en pleine expension du nombre.
Les Roses Trémières ont pleinement fleuris
Près de l’antique mur du couvent des Maristes
Un rameau en bouton rose aux fleurs du sol souris,
Et l’ail sauvage aux corolles blanches joue au fleuriste.
Le grenadier n’est pas en fleur, ses jeunes feuilles ravis
Le parent de multiples couronnes fragiles et tendres !
Les Iris s’érigent en épis avant d’offrir sa fleur de lys.
Et les jeunes vignes vierges vont peu à peu s’étendre.
Sur tapis de verdure une colonne blessée, repose en paix
Le ciel pavoise dans le carmin et l’ocre, le soleil flamboie
Dans une aurélie de feu qui annonce une bonne journée
Qu’une Elfe au milieu des fleurs à l’horizon déploie.
Juliette